Le vote a été unanime mercredi dernier au Conseil régional des Pays de la Loire.
Même si des critiques se sont fait entendre à gauche sur le caractère tardif de la décision, les échéances électorales n’ont pas pollué le consensus né autour du projet d’aides à la reconnaissance environnementale de l’agriculture biologique. Une reconnaissance qui va donc prendre la forme d’un nouveau budget de soutien de 24 millions d’euros, puisé dans les fonds européens d’aide au développement rural que gère précisément la Région.
Disponible pour 2021 et 2022, deux années de transition avant l’entrée en vigueur de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), l’enveloppe devrait profiter à des centaines de producteurs sortant de leur période d’installation (cinq ans), toutes filières confondues. Et ce sur les mêmes critères que les anciennes aides au maintien supprimées en 2019 : plafonnement à 7 500 € par an, par ferme et par associé (dans la limite de trois).
La Coordination agrobiologique (CAB) des Pays de la Loire, qui a bataillé aux côtés de la Chambre régionale d’agriculture, du monde coopératif et de l’interprofession pour convaincre les élus, estime les chefs d’exploitation éligibles à environ 1 700 sur les quelque 4 000 bios de la région.