Menacée par l’élevage intensif et la fertilisation des sols, l’arnica des Vosges aurait pu disparaître du paysage montagnard. Mais un un vaste mouvement éco-citoyen s’est pas mobilisé. Composé d’agriculteurs, d’associations de cueilleurs, de communes, de laboratoires pharmaceutiques et de représentants du Parc naturel, ce collectif, uni autour de l’exploitation de l’arnica sauvage, a signé en 2007 la « Convention Arnica ».
Visant à réglementer la cueillette pour préserver la ressource, elle impose notamment à chaque cueilleur d’arracher manuellement la plante et que les quantités ramassées soient en lien direct avec les commandes des laboratoires. Grâce à cette charte, l’arnica montana assure désormais sa pérennité et refleurit chaque été dans les Vosges.
L’arnica et ses bienfaits sur la santé, la douleur :
En usage externe, on utilise surtout l’arnica dans le traitement :
> des hématomes,
> de toute sorte d’inflammation,
> des petites hémorragies
> et des douleurs articulaires et musculaires.
En chirurgie, l’arnica permet de soulager certaines douleurs post-opératoires.
En dermatologie, elle traite les piqûres d’insectes et les dermatoses inflammatoires.
Grâce à son action anti-inflammatoire et antibactérienne, la teinture d’arnica (laisser macérer 200 g de fleurs dans un litre d’alcool à 60 % pendant dix jours), en dilution, soulage certaines affections ORL comme les maux de gorge, les angines, les gingivites et les douleurs bucco-dentaires.
On l’utilise sous forme de teinture, d’onguent, d’huile ou de gel. Attention : évitez de l’appliquer sur les plaies et à proximité des yeux et de la bouche.
La décoction de fleurs d’arnica (10 g de fleurs dans un litre d’eau bouillante) serait efficace comme traitement anti poux.
L’arnica ne s’utilise que par voie externe (sauf quand elle se présente sous forme de traitement homéopathique).
Attention, en cas d’ingestion, la présence d’arnicine, d’une grande toxicité, peut provoquer un empoisonnement.